La
chapelle des anciens internationaux
Après la mort de Jules Bocandé,
certains internationaux de football ont fait des sorties indignes. De l’intraitable
Roger Mendy au véloce et virevoltant attaquant Séga Sakho, on n’a pas manqué de
faire le procès des autorités publiques.
Ils ont profité de son enterrement au cimetière mixte de Santhiaba (Ziguinchor) pour dire que l’Etat n’a rien fait pour la légende du football sénégalais Jules François Bocandé tout en estimant qu’elles ne font que des reconnaissances à titre posthume.
Non mes chers anciens internationaux. Ne profitez pas d’une situation pour faire de votre chapelle. L’Etat n’a jamais abandonné ce digne fils du terroir. Au lendemain de sa retraite internationale, Bocandé a constitué un duo avec un autre Boubacar Sarr «Locotte» pour entraîner les «Lions» avec lesquels ils ont qualifié la Can tunisienne de 1994 et accédé au stade des quarts de finale. C’est au moins un signe de reconnaissance du gouvernement d’Abdou Diouf.
Quelques années plus tard, El
Hadj Malick Sy a pris les rênes de la fédération de football. C’est ainsi qu’il
a pris la décision d’intégrer l’ancien international sénégalais Jules Bocandé
dans la sélection au début des années 2000.
Il va occuper ce poste pendant
presque huit sous les ordres de Bruno Metsu, Guy Stephan et Henry Kasperzack. Une
période à laquelle Bocandé a participé à
quatre Coupes d’Afrique des nations (Mali (2002), Tunisie (2004), Egypte (2006)
et Ghana (2008). Maintenant, la seule faute qu’on pourrait incomber à l’Etat,
ce de ne pas prendre les soins de Jules
Bocandé.
Revenant à nos deux anciens
internationaux, les Sénégalais ont bien décrypté vos messages. Après vos belles
carrières dans la discipline, vous avez raté vos reconversions sur le plan
social.
A Roger Mendy, vos avez été l’un
des plus grands défenseurs centraux au monde. La preuve, vous avez été comparé
au temps de votre splendeur à au
meilleur libéro de l’époque l’italien Franco Baresi de Milan Ac. Mais tout le
monde sait la suite après la fin de votre carrière. A l’image des Sénégalais je
vous comprends…
A Séga Sakho, les Sénégalais
aiment rappeler vos nombreuses prouesses
techniques et votre adresse dans les différents clubs que vous avez eu à
évoluer et en équipe nationale. Comme l’autre, vous avez raté votre
reconversion.
C’est vrai qu’à votre image, vous
méritez beaucoup de choses de la part de l’Etat, mais n’oubliez pas que vous
êtes les seuls et uniques responsables de votre conversion sociale.
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